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Rassurez-vous, c’est le thème du spectacle de Noël, un spectacle de marionnettes portées de la troupe Cave à Danses. Il s’agit des contes de notre enfance revisités par Geoffroy de Pennart. On y voit « le loup sentimental » qui ne parvient pas à croquer la chèvre, le Chaperon Rouge, les trois petits cochons ou encore Pierre, mais qui est tellement affamé qu’il finit par dévorer l’Ogre qui menaçait le Petit Poucet et ses frères. On voit ensuite un loup rusé mais maladroit qui ne parvient pas à manger les sept chevreaux du conte de Grimm. Les enfants très attentifs ont beaucoup aimé. Qui craint le Grand Méchant Loup…

On avait écrit au père Noël : « Nous sommes tous à peu près sages au centre. Nous avons choisi six cadeaux. A toi de choisir ceux que tu veux nous apporter. Merci. A bientôt père Noël. » Le père Noël a bien reçu le courrier et il est venu avec de beaux cadeaux, des jeux de société pour petits et grands. Le temps de poser pour une photo et de prendre un chocolat chaud, le père Noël était reparti ; mais c’est vrai qu’il a tant de monde à voir…

Ils sont huit enfants à être nés en 2011, un garçon et sept filles. En cette veille de Sainte-Catherine, ils reçoivent chacun un arbuste, soit un charme qui sera taillé en fuseau, soit une spirée qui sera taillée en boule. Les végétaux sont plantés dans la haie fleurie qui avait été commencée en 2009 et qui s’étoffe chaque année un peu plus. Allons-nous manquer de place ? On pourra peut-être alors planter les petits parterres de la mairie.

Une délégation de la commission départementale des antiquités est venue ce vendredi 9 novembre à Ancretiéville-Saint-Victor pour voir et même examiner Notre-Dame de France, une œuvre originale que le sculpteur Carlo Sarrabezolles a réalisée en 1947 en utilisant sa technique si particulière de taille dans le béton frais. Elle représente la Vierge tenant l’Enfant-Jésus et une carte de France. Sa tête couronnée est enveloppée d’un voile. Elle est vêtue d’une longue chape où sont brodées les silhouettes de nos cathédrales. Sur le col figurent les premiers vers de l’Ave Maria. Ce monument est un ex-voto réalisé par le curé du village et les paroissiens, qui avaient fait le vœu d’élever cette statue si les villageois revenaient sains et saufs de la guerre.

Cette statue monumentale à attiré l’attention du professeur Jean-Pierre Chaline qui visitait avec son épouse les monuments aux morts du voisinage. Se souvenant qu’une de ses anciennes élèves, aujourd’hui professeur à la Sorbonne, avait des attaches à Ancretiéville, il lui a demandé de rassembler les informations disponibles. Le professeur en a fait une communication qu’il a présentée à la commission des antiquités, ce qui a naturellement éveillé son attention, d’où cette visite.

                Ci-dessus, le professeur Jean-Pierre Chaline présente la statue aux membres de la commission.

Les amis d’Ancretiéville-Saint-Victor ont contribué à ce travail du professeur Jean-Pierre Chaline. A sa demande, et en accord avec la commune et la paroisse, les amis d'Ancretiéville ont demandé à la direction régionale des affaires culturelles la protection de Notre-Dame de France au titre des monuments historiques. Le dossier sera présenté prochainement à la commission régionale du patrimoine et des sites.