Par un bel après-midi ensoleillé, la kermesse de l’école attire petits et grands. Faites le tour des stands en quelques photos, admirez les dessins exposés dans le grand préau et remerciez les bénévoles, anciens élèves, parents, enseignants, pour cet instant !

Ce samedi, les Amis d’Ancretiéville-Saint-Victor se sont réunis pour découvrir ou redécouvrir le château Louis XV qui domine le village. Au milieu d’un parc de toute beauté en ce jour de mai ensoleillé, le château est vraiment magnifique, l’accueil est amical, chaleureux et l’on ne pouvait avoir meilleur guide que Claire. Ce fut un très bel après-midi dont nous garderons le souvenir.

Pour ce 70ème anniversaire de la victoire, le discours est prononcé par Didier Lucas, adjoint au maire et la minute de silence est dédiée à Georges Dumont, ce poilu d’Ancretiéville mort pour la France et oublié depuis un siècle.

Ce samedi matin, la population était conviée à la cérémonie d’inauguration de la salle communale en présence de Charles Revet, sénateur et de Charlotte Masset, vice-présidente au conseil départemental, notre conseillère. Après le traditionnel couper de ruban, monsieur le maire évoque les travaux de reconstruction de ce qui fut une école et qui est aujourd’hui une belle salle bien équipée, revenant à 420 000 € HT. Charlotte Masset répond en citant les premières actions du département pour réduire son train de vie et favoriser ainsi l’investissement. Puis Charles Revet nous rappelle son attachement au monde rural et à sa cellule de base, la commune. Enfin ce sont les flûtes et canapés aimablement servis par les membres du conseil municipal.

Georges Dumont, un soldat de la Grande Guerre mort pour la France au Chemin des Dames, était absent du monument aux morts de son village. Les Amis d’Ancretiéville-Saint-Victor, qui avaient retrouvé son dossier, ont demandé que son nom soit gravé sur ce monument. Cet oubli d’un siècle est maintenant réparé.

Clément Georges Marie Dumont, appelé Georges par ses contemporains, est né le 23 avril 1884 au hameau de la Crevonnerie. Fils d’un ouvrier charpentier et d’une tisserande, domestique, célibataire, il fait son service militaire de 1905 à 1907. Réserviste, il est mobilisé au 239ème RI (régiment d’infanterie) de Rouen. Il est envoyé vers Charleroi en Belgique. De là, il bat en retraite à marches forcées jusqu’à la Marne. Il participe à la contre-offensive française - la célèbre bataille de la Marne - qui l’amène sur les bords de l’Aisne, un secteur plus connu sous le nom du Chemin des Dames. Il prend position à Villers-Franqueux, au lieu-dit Bois de Chauffour. Il y est tué à 30 ans le 27 septembre 1914. Porté disparu, il est déclaré mort pour la France par jugement en juillet 1920.